On se fait un petit tour de Raivavae ensemble ? à vélo ? c’est parti.

Vous vous souvenez de la géographie de cette île ? c’est

Raivavae

La route de Raivavae ? goudronnée entre l’aéroport et la gendarmerie, en dalles de ciment entre cette gendarmerie et le bourg de Anatonu et en soupe de corail pour le reste. La « soupe de corail », ce n’est que du corail bien concassé et tassé.

Les abords ressemblent vraiment à la photo, tout du long : propre, entretenu, planté, voire fleuri.

Peu de trafic, donc la balade fut agréable.

Côté montagne, on trouve des maisons, des jardins. Surtout des tarodières, c’est-à-dire des lopins de terre destinés à la culture du taro : toujours en contre-bas des chemins, pour que les tubercules « trempent » dans l’eau. Culture difficile : la récolte n’a lieu qu’une fois par an. Le tubercule se mange, bien bouilli, un peu comme de la pomme de terre (mais ça n’est pas non plus du grand raffinement). Les feuilles, appelées fafa, sont plus faciles à utiliser, comme des épinards, dans le plat réputé : poulet-fafa.

Raivavae

Ou de « l’élevage »

Raivavae

Côté mer, l’île de Raivavae semble plus propice au tourisme, en particulier sur les motu.

De minces plages avenantes. Même s’il n’y avait personne, pour cause de températures « hivernales ». Si, si, riez pas. Fallait les voir les locaux avec anoraks, sweats à capuche, pulls et joggings…. Bon, moi aussi, j’ai pas eu chaud, j’avoue…

Raivavae

Du culturel ?

Peu de vestiges, un tiki resté là, peu mis en valeur, c’est bien dommage.

Raivavae

Deux marae. L’un en face de l’aérodrome, l’autre le long de la route traversière. Sans aucune présentation non plus.

Mais des églises et autres temples en construction le long de cette route, ça oui. Mais je ne vais pas en plus leur faire de la pub ici, non ? Au-delà de mes avis personnels, la vie de l’île est fort dépendante des églises. Les enfants sont bien pris en charge, l’école du dimanche occupe toute la population.

Pour résumer la vie à Raivavae

Une île pas très riche, dont les habitants vivotent grâce à l’emploi public, un peu d’artisanat et si peu de tourisme. Le poisson du lagon donnerait la gratte, donc pas de pêche lagonaire. Et pêcher au large, c’est « peut-être dangereux ». Alors, les filets de thon arrivent en glacière par avion, et le malin qui les fait venir les vend sur le parking de l’aérodrome.

Pas d’eau potable : aucun propriétaire ne donne d’autorisation pour un forage sur son terrain. Peur d’être spolié, peur de libérer les esprits qui sommeilleraient sous la terre… En attendant, chacun récupère l’eau de pluie…

Et pourtant. Des gens charmants, chaleureux, fiers de leur île et de la partager. Au bout de quelques jours, on se laisse dompter par ce rythme spécial, et on commence à marcher moins vite, à apprécier chaque seconde qui passe…

Un peu plus d’informations ? à lire sur Tahiti Guide.

La suite très bientôt…