Moorea, ma préférée

Moorea, ma préférée

On oublie trop souvent Moorea, quand on cite les îles à visiter. Parce que c’est trop simple ? trop en face de Papeete ?

Moorea

Rare qu’on ne trouve aucun nuage au-dessus des sommets, alors j’en profite pour commenter.

En partant de la gauche, la passe (OK. Un peu escamotée sur ce cliché) qui permet aux nombreux ferrys venant de Papeete d’accoster.

Le golf en cours de construction. Il s’agit avec ce golf de pouvoir satisfaire une demande croissante dans le tourisme : le circuit golfique. Il en existe un, superbe parait-il, à Tahiti. Avec un 3°, en cours de négociation à Tahaa, le circuit ravirait les amateurs… Affaire à suivre.

Puis la baie de Cook, celle de Opunohu, et le mont Rotui entre les deux.

Complètement à droite, l’ancien site du club med, fermé et laissé à l’abandon. Mais l’endroit reste le meilleur coin de l’île : du sable fin et blanc, des motu sur lesquels farnienter, du vent pour les kiteurs, des raies pour les amateurs. Bref, que du bon.

Moorea
Moorea
Vaiare, la porte d’entrée à Moorea quand on arrive par ferry

Enfin, Moorea a ceci de sympa, c’est qu’elle est vivante (comme Huahine par exemple). Je veux dire là qu’il n’y a pas que des hôtels (comme à Bora), et qu’on rencontre donc la vraie vie, une vie locale dynamique (je caricature un peu, mais c’est l’idée générale que j’en retire).

Bon, les images sont d’archives personnelles, parce que ce week-end on y a retrouvé la houle, un vent fort, un lagon déchainé, et donc je ne me suis qu’à peine baignée, j’ai ainsi fait les boutiques, bouquiné, et commencé à coudre mon premier tifaifai !

Les touristes et les raies à Moorea

Les touristes et les raies à Moorea

Les prestataires du lagon organisent chaque jour une opération séduction avec les raies à Moorea.
Les gens aiment bien, il faut avouer que l’eau chaude et claire s’y prête bien. Les raies ont l’air de jouer le jeu

Voilà les raies de Polynésie. Des raies à priori inoffensives si on ne les embête pas trop.

2 couples, notre guide. La consigne est de s’asseoir dans l’eau, tendre les jambes, et surtout ne pas les replier par la suite. La raie se laisse caresser, c’est doux, il parait.
Pour ma part, j’ai expliqué ailleurs que les animaux, quels qu’ils soient, c’est pas trop mon truc. Le guide a une poignée de petits poissons dans la main, qu’il garde sous le ventre de la raie, ce qui permet de l’amadouer et la stabiliser.
Madame la Japonaise était très très impressionnée, mais s’efforçait de sourire, très courageuse, caméra oblige….

Message perso : oui, j’ai quand même bronzé, un peu et …. j’en ai profité pour apprendre que le bronzage d’ici ne « tient » pas, faute d’iode. Effectivement, la mer « ne sent pas », et le poisson au marché non plus d’ailleurs. Conclusion perso : il faut renouveler l’opération bronzage souvent……
Amis scientifiques, vous êtes d’avance remerciés pour vos explications !