Et oui, donc, j’ai un nouveau joujou. Je veux parler de mon appareil photo. J’en ai bien profité pour regarder de près les poissons de Tahaa, dans ce magnifique jardin de corail, donc je vous montre.
Après tous mes précédents déboires, celui de 2006 qui s’est oxydé grâce à l’humidité ambiante tropicale, et celui de 2007 que j’ai laissé tomber, j’ai donc opté ce printemps pour un nouvel appareil : étanche et anti-choc !
C’est Olympus qui fait ça, étanche jusqu’à – 10 mètres, et il parait que je peux le laisser tomber d’une hauteur de 2 mètres et qu’il résiste au gel, mais là j’ai pas encore essayé…. ;-), et, et…. il tient dans la main (ça, ça veut dire qu’il est tout petit et .. léger). Ses inconvénients, parce qu’il y en a quand même, liés à sa taille et son étanchéité : faut avoir les doigts souples et précis pour atteindre le bon bouton (et du coup, sous l’eau, vaut mieux avoir les 2 mains libres), et l’écran n’est pas terrible non plus. Mais bon…

Ces demoiselles s’appellent aussi des « chromis ». Elles se déplacent en petits groupes, et ont tendance à nous ignorer.
On distingue bien ici différentes sortes de coraux, donc les « patates » au premier plan, et des « choux-fleurs » au centre.

Celui-là, c’est un poisson coffre. Pas très grand, il ne se déplace pas très vite non plus, compte tenu de sa corpulence…

Impressionnant, parce qu’ils étaient quelques centaines autour de nous, ces chirurgiens bagnards. Ils se déplacent toujours en bande, et se laissent approcher. A ne pas pêcher, et encore moins consommer, à cause du risque de ciguatera qu’ils présentent.

Une loche qui joue à cache-cache, c’est pas mignon ? les livres sur les poissons précisent que les loches vivent à l’ombre sous les coraux, donc souvent pas faciles à photographier.


Les bénitiers, c’est toujours fascinant, parce qu’ils offrent des couleurs surprenantes. Cela se mange, on en trouve au marché (sortis des coquilles), et je me suis toujours demandée comment les ramasseurs sont si doués pour sortir ces coquilles des coraux où ils se logent. Je sais bien, la théorie dit qu’il faut coincer un tournevis dans l’ouverture, et tirer, etc. Mais quand même, ils sont forts.
Bon, revenons aux photos, et rendons à César… Disons que le jardin de corail ne me met pas dans des conditions optimales pour me servir correctement de mon nouveau joujou. [c’est pas joliment bien dit, ça ?]
M’équilibrer dans le courant, éviter les coraux, tenir l’appareil des 2 mains, manipuler les petits boutons avec mes gants de jardinage aux mains, regarder l’appareil sans lunettes (et travers un masque) et viser les poissons, tout ça sous l’eau, ça fait encore beaucoup pour moi.
Mais comme je trouve que mon cher et tendre s’en sert très bien…
Bon long week-end à vous tous.
Wooaaah ! Ca y est ! Tu l’as, ton caisson étanche !
Belles photos !
Ca nous fait regretter d’avoir loupé le jardin de corail (mauvais temps venteux quand on y était…)
Merci de nous le faire vivre par procUUration ! ;o)
Le problèmes avec ce genre de photos est que souvent elles sont très pâles, les couleurs ne ressortent pas et on ne retrouve pas le feu d’Articfices de couleurs vu sous l’eau.
D’où une certaine déception lorsqu’on voit le résultat.
Ici, pas de déception! Superbes photos sous-marines!