Depuis le temps qu’on en entendait parler… Mayotte. Des collègues de Tahiti qui en revenaient et en parlaient en bien, des plongeurs qui vantaient son lagon.. Et des Mahorais, qui ont choisi la départementalisation, très bientôt effective… ce changement de statut m’intriguait.

Et voilà qu’on y est allé…

îlots Choisil, Mayotte

6 jours, ce n’est pas beaucoup, mais suffisant pour se faire une première idée. L’île n’est pas grande, et notre séjour s’est déroulé chez des amis qui habitent Mamoudzou.

Petite île, 180 000 habitants recensés (on en reparlera), entre Madagascar et l’Afrique. Petite île qui a choisi son rattachement à la France, quand le reste des îles des Comores a choisi l’indépendance.

En 6 jours, on a le temps de voir et comprendre quoi à Mayotte ?

Mayotte est pauvre, la vie d’une grande partie des Mahorais tient de la débrouille.

La nourriture à Mayotte

Un peu partout sur l’île il est facile de se procurer des « brochettis » accompagnés de banane et manioc grillés, des épis de maïs grillé, pour 1 ou 2 euros. C’est sommaire mais bon.

bords de route, Mayotte

Les femmes peuvent ainsi passer la journée, à vendre des brèdes, c’est-à-dire toutes sortes d’herbes tendres comestibles (et qui vont compléter la ration de riz), des aubergines, tomates, du piment, des bananes… Tout est préparé en « tas », et chaque tas vaut 1 ou 2 euros.

L’environnement à Mayotte

On croise aussi beaucoup de zébus et de chèvres, attachés par 2 ou 3, au bord des routes, presque y compris en « ville ». Posséder un zébu pourrait être considéré comme un signe de richesse.

Zébu à Mayotte

L’habitat est typique : des ruelles, des maisonnettes blanches souvent inachevées, des toits terrasses. Et des minarets partout, la grande majorité de la population étant musulmane.

Nous avons essayé de visiter : les plages du sud et de petite terre, les pistes du centre et les productions d’ylang-ylang, les centres d’artisanat et les marchés, les îlots du lagon.

Saada, Mayotte

Nous avons essayé de comprendre : le mode de vie à Mayotte, le drame des tentatives d’immigration depuis les Comores, les perspectives liées à la départementalisation.

Pour nous imprégner de la réalité locale, nous avons goûté, les brèdes et les brochettis, les grillades en bord de plage.

Sans oublier le plaisir des îles de l’Océan Indien, nous avons nagé et plongé aussi. Et croisé les fameuses tortues vertes.

A bientôt, je vous donne rendez-vous pour préciser un peu plus la vie à Mayotte, ou du moins ce que nous en avons saisi lors de nos 6 jours dans cette belle île.

Portez-vous bien.