Collioure. Quelques heures passées là, mais quelles heures…
Déjà, faut-il y arriver. Par la route « des crêtes »… disons par une route qui permet les points de vue… Une route qui vaut le détour, je vous l’assure…
Des ruelles étroites, fort colorées. Des terrasses qui, pour l’anecdote, étaient fermées – et donc vidées – dès 18 heures ! un vendredi soir…. et pourtant, vous avez bien vu la couleur du ciel, la luminosité… je n’ai pas vraiment compris… ils ne doivent pas avoir besoin de clients à Collioure…
Petite ville tranquille hors saison. Et aussi ville connue pour sa production d’anchois. Comme ce fut presque la seule boutique ouverte, et que le vendeur fut fort aimable, je suis heureuse de partager cette adresse avec vous.
Et comme je suis vraiment partageuse aujourd’hui, je vais même vous dire que j’aime les anchois et que j’ai (encore) improvisé en cuisine. Vous connaissez le gratinchois ? non ? et bien, voilà le mien..
Vous commencez comme un gratin de pommes de terre.
Faire bouillir des pommes de terre, mais pas complètement. Les peler et les couper en rondelles. Les étaler dans un plat. Verser moitié crème moitié lait de manière à les recouvrir. Ne pas trop saler, mais bien poivrer.
Ou vous le faites comme vous avez l’habitude de le faire !
Poser sur le dessus des rondelles de tomate fraiche, quelques herbes que vous avez sous la main, et autant d’anchois que vous l’aimez !
Un petit moment au four, le temps qu’il n’y ait plus de liquide. Et déguster.
Bon, je reconnais que ce n’est plus trop de saison… le prochain gratin sera moins estival !
A bientôt. Portez-vous bien.
Il faut se méfier du choc des cultures : j’ai osé commettre dimanche dernier un tajine aux paupiettes (de veau) et heureusement qu’ils sont sympas à la maison…
C’est vrai que c’est joli ce coin-là, surtout quand on a la possibilité d’y aller hors saison, sans la foule folle de l’été.
Il a l’air très bon ton gratin. Faudra que je le tente …
Bises.