Après les paysages, un peu de pratique. Je parle rarement des détails pratiques de mes voyages, aujourd’hui je me lance à évoquer mon séjour à Big Island.
Que je vous raconte un peu comment je m’étais organisée (je vous sens rigoler, ben si, ça m’arrive, de m’organiser…. surtout pour voyager…) [et si vous saviez comment faire mieux, mais que vous l’aviez gardé pour vous… trop tard, alors maintenant gardez-le encore pour vous…. 😉 ] Bon, je raconte, parce que j’ai un peu ramé pour avoir des infos…..
En utilisant :
– Les guides, bien sûr : Lonely Planet. Un sur Big Island, et un sur toutes les îles de Hawaii. Mais bon. Tous en anglais, donc pas forcément adaptés à des touristes français. On a fait avec. Et on parle anglais….
– Internet. Peu de blogs (du moins, je ne les ai pas trouvés). Peu de sites de tourisme « officiels », un peu comme nos offices de tourisme. Business is business….
Par contre, ce sont les « agences e-tourisme » qui nous ont fourni le plus de données et renseignements.
– Les copines qui vivent à Tahiti et qui y étaient allées : comme quoi, le bouche à oreilles, ça marche bien.
Les réservations :
– les vols étaient réservés dès mai dernier (pour un voyage en octobre) parce qu’il n’y a qu’un seul vol par semaine, et qu’on était forcément en période de vacances scolaires ! vols, y compris inter-îles, réservés en agence, à Papeete.
– j’avais réservé la majorité des hébergements avec expedia.com , sur le site américain et non français. Ces sites de e-voyage ont un avantage par rapport aux guides papier, c’est qu’on accède non seulement à des photos, des commentaires, des plans de situation, mais aussi aux disponibilités pour tous les lieux d’hébergement. Et, pour choisir et réserver, c’est plutôt un plus. Une seule excursion réservée sur Expedia : le tour de l’île de O’ahu, ce qui nous a évité de louer une voiture.
Sur place :
– les brochures « touristiques » sont pléthoriques, dès qu’on pose un pied dans un aéroport. Beaucoup de pub aussi, mais comme on est grands on sait trier, n’est-ce pas….
– nous avons loué une voiture à Big Island, à l’aéroport, pour une semaine. Choix du loueur (Europcar) : celui pour lequel la file d’attente nous a semblé la plus courte !!! et une autre pour quelques jours, à Maui. Même loueur (nous étions contents de leurs services), mais on s’est lâché un peu sur le modèle de voiture… ;o)
– il ne restait que quelques nuits d’hôtels ou B&B à réserver, sans problème particulier.
– nous nous étions enfin décidés pour un tour d’hélico au-dessus de Volcano (on était quand même venus pour voir de la lave, de la vraie lave qui coule…). On a réservé, écouté les consignes de sécurité, enfilé les gilets anti-tout, et patatras, les pilotes ont décidé de préférer sauver nos vies que prendre des risques : il pleuvait !
vous êtes toujours là ?
on revient à Big Island maintenant ?
2 nuits à Volcano.
On choisit un hébergement sympa (pré-réservé), parce qu’on se dit que si on marche dans la journée, vaut mieux un repos (mérité) tout aussi sympa.



Une maison dans une forêt, sympathique au possible, réaménagée en B&B. Un salon accueillant et 4 chambres, on avait choisi celle qui a une baignoire qui fait des bulles, etc etc


On était bien, mais bon. Comment prendre un bain en bonne conscience quand on voit comment il est difficile de récupérer l’eau ? notre hôte nous expliquant même que l’eau est rare, qu’il ne faut pas la gaspiller… Soit. Quant au petit-déjeuner, pris en même temps que notre hôte fait sa vaisselle et son ménage autour de nous…. oui, sur la photo au-dessus, vous avez bien vu, le fromage est en stick, il parait que les enfants adorent…. (en même temps, c’est mieux que n’importe quelle cochonnerie bien sucrée et bien grasse… alors…..)
2 nuits à Kailua-Kona
Et puis, sur la côte ouest de Big Island, le must de ce qu’on a testé : le Areca Palms Estate Bed and Breakfast beaucoup de charme et de raffinement dans ce B&B. Surtout l’accueil de Janice et Steeve, originaires de l’Oregon mais amoureux de Hawaï, toujours prêts à expliquer, papoter, partager leurs conseils et ….. leur matériel de plage.




Des petits déjeuners divins.
Une bonne adresse, définitivement. Nous n’avons pas testé le jacuzzi du jardin, par manque de temps essentiellement ; même pas fait le tour du jardin, je regrette un peu parce que Steeve a vraiment la main verte ! Mais nous avons suivi la totalité de leurs conseils : restaurant (un italien en bas de chez eux, très très bien), circuits, balades, etc, et nous avons bien fait.
Le B&B de Janice et Steeve est indiqué dans tous les guides, avec raison.
Voilà pour aujourd’hui. Faut aussi aller travailler…. ;o)
To Janice and Steeve : good to remember the good time with you. Your hospitality was fantastic : ambiance, breakfast, advices : just perfect !
Quand je prépare des vacances, j’étale les cartes, et guides à la main, je colle des post-it sur les points mis en avant par le 1er guide, puis le 2ème, puis je vais à la pèche aux infos sur internet … ça prend un temps fou, mais quel plaisir de savourer cette mise en bouche !!!
C’est plus compliqué pour une rando, parce qu’il ne faut pas se tromper et prévoir des étapes inconsidérées (bien au chaud à la maison on se sent toujours plein d’ardeur! mais sur le terrain il faut compter un gros sac sur le dos …) , il faut aussi prévoir les points et les jours où le ravitaillement est possible.
Ah! j’aime ça!
Moi j’aime bien planifier, mais pas trop… avoir la possibilité de changer d’avis sur place, de rester plus longtemps (ou moins longtemps) à un endroit si cela me plait (ou pas).
Mais tout dépend également des pays…
Au Cambodge, rien réservé (à part le vol biensûr), total liberté,
Namibie, toutes les nuits réservées (y’a pas pléthore d’hotel quand même…), mais la journée on faisait ce qu’on voulais,
Sri Lanka, tout était booké, planifié, avec un chauffeur et un accompagnateur (c’est sûrement pour cela que c’est un des voyages qui m’a le moins plu).
y a plus de pub
les fairways sont pas larges
C’est bien de voyager avec vous. On a l’impression d’y être, et ça donne envie d’y aller.
Pour la différence entre les Américains qui ont apporté l’Amérique à Hawai, et les Français qui habitent chez les Tahitiens, ça ne date pas d’hier.
Déja les voyageurs du 19e siècle en Chine et ailleurs parlaient de la différence entre les Anglais qui installaient une petite Angleterre sur place, et les Français qui se mettaient en ménage avec une femme du pays, et auraient disparu dans le paysage sans l’Etat français qui plantait mairie, église, école, et bureau de poste, pour démontrer que la France est là.
Je te remercie de poser la question de l’eau, cruciale par les temps qui courent. Par contre le babybel doit être un peu stressant, non ?
Joli voyage que tu nous montres ici ; merci beaucoup à toi de nous faire partager ces instants.