Vive le poisson ?

Ben oui, après les fêtes, ça ferait du bien, non ?

En attendant que la suite de mon reportage sur les moai soit prêt, un intermède…. que voulez-vous ? après avoir mouché, ronflé, même pas dansé, toussé, sué, râlé…. et après avoir enseigné, corrigé, râlé encore mais pas pour les mêmes raisons, cuisiné, repassé, épluché, nettoyé…. et ben…. la suite des moai, c’est pas prêt !!!!

Bon, j’ai envie de poisson…..

Pourtant, au Chili, j’ai eu ma semaine « congre », puis ma semaine « saumon » : a la plancha, ou en sauce. Deux sauces possibles, surtout celle aux fruits de mer (moules, crevettes et surtout beaucoup de crème fraiche), pas toujours dans le raffinement.

poissons chiliens

Vous saviez, vous, que le Chili est sur le point de dépasser la Norvège, en capacité à élever du saumon ? bon, vous auriez pu vous en douter, parce que je vous ai déjà beaucoup parlé des fjords chiliens. Vous vous souvenez pas ? … Quant aux photos des fjords que nous avons traversés en bateau, ce sera pour une prochaine fois, si vous êtes patients….

curanto de Chiloe

Des essais de « curanto » aussi, le plat typique de Chiloe. Un bouillon dans lequel cuisent moules, poisson, chorizo, poulet, pommes de terre, coriandre fraiche… et d’autres ingrédients pas toujours très identifiables. La photo ci-dessus n’est pas forcément représentative de tous les curantos que nous avons goûtés, mais en gros, le principe de base reste le même. L’essentiel, c’est que c’est…. bon !

Est-ce à dire que j’ai maigri au Chili ? avec le poisson ? la marche ? le froid ? …. ben non.

Alors, de retour à Tahiti….. on continue…. et vive le poisson !!

poissons au marché de Tahiti

Bonne fin de semaine. A bientôt.

Mise à jour

pour le curanto

Sans vouloir faire offense aux Chilotes (les habitants de Chiloe), le curanto est un grand pot-au-feu, dans lequel j’ai bien l’impression qu’on peut y mettre ce qu’on a sous la main, et ce qui pourrait y donner un peu de goût. Donc, on met dans un grand faitout des cuisses de poulet, des morceaux de poisson et de porc, de la saucisse, des moules, des coquillages (palourdes), on recouvre d’eau, on ajoute des épices (dont de la coriandre fraiche en fin de cuisson), sel, poivre, piment, ail. On peut parfumer le bouillon avec du vin blanc, faire revenir le poulet ou le faire macérer avant cuisson avec des herbes et de l’ail, etc.

En réalité, c’est un plat un peu fourre-tout, d’autant meilleur ou raffiné que les ingrédients sont nobles. J’y ai vu des morceaux de couenne (version pauvre) ou de vrais morceaux de congre (version plus riche).

Comme il y a autant de recettes de curanto que de familles ou de restaurateurs, je ne vois pas pourquoi nous n’aurions pas non plus notre recette perso !!!

Ce plat se sert avec des pommes de terre cuites à la vapeur, et / ou des « galettes » dont je n’ai pas identifié clairement la composition, le bouillon est servi à part. C’est bon et ça réchauffe bien !

pour les poissons bleus

Franchement, après 2 ans et demi ici, j’ai toujours un peu de mal à les cuisiner. Pas qu’eux, d’ailleurs, ceux à pois ou à rayures aussi. J’ai toujours l’impression que je vais mettre les jouets des enfants au four. Vous savez, tous ces poissons en plastique qui flottent dans une baignoire quand on pense que le bain des petits sera une vraie partie de plaisir….. 😉