Ne veut pas dire inaction, loin de là.
Et oui, j’ai eu besoin de faire une pause, à un moment où la vraie vie, qui n’est pas un long fleuve tranquille, prend le dessus.
Bien sûr que les soucis sont toujours là.
Mais sont présentes aussi, si on veut bien les voir, les raisons d’espérer. Alors, j’ai juste essayé de m’accrocher, de saisir toutes les opportunités qui permettent de ne pas basculer complètement dans la déprime totale.
Et….. ben ça va mieux !
A quoi je me suis accrochée ? voilà des indices….
On m’a souvent dit que j’avais de la chance ! Je n’en sais rien. Je sais surtout que j’ai saisi toutes les opportunités de danser, plonger, danser, observer, danser, rencontrer, danser, réfléchir, ….
A bientôt. Bon week-end à tous.
Très grosses bises à vous et toutes nos pensées
Contente de te revoir par ici!
Bien sûr que tu as de la chance, cette chance d’avoir toujours envie d’aller de l’avant. Et je t’offre ce poème de Desnos découvert il y a peu chez Tiago. Plus je le lis, plus il me plaît. J’espère que tu l’aimeras aussi.
Agé de cent-mille ans, j’aurais encore la force
De t’attendre, o demain pressenti par l’espoir.
Le temps, vieillard souffrant de multiples entorses,
Peut gémir: neuf est le matin, neuf est le soir.
Mais depuis trop de mois nous vivons à la veille,
Nous veillons, nous gardons la lumière et le feu,
Nous parlons à voix basse et nous tendons l’oreille
A maint bruit vite éteint et perdu comme au jeu.
Or, du fond de la nuit, nous témoignons encore
De la splendeur du jour et de tous ses présents.
Si nous ne dormons pas c’est pour guetter l’aurore
Qui prouvera qu’enfin nous vivons au présent.
Ia ora
A bientôt dans la vraie vie, et j’espère qu’elle nous sourira à toutes les deux. Je serai sur place du 1er au 16 mai (départ avion à 23h30).
Tu m’envoies un email ?
Nana,
Pia