J’y étais il y a 3 ans, fin décembre. Il me semble que c’était il y a très longtemps.

ushuaia

Nous arrivions du sud du Chili, et nous étions ravis de rejoindre ce lieu mythique.

Probablement un peu grâce à l’émission de Nicolas Hulot, mais surtout grâce à tous les ces grands navigateurs qui ont envisagé un jour (il y a longtemps) qu’il était possible de traverser ces terres avec un bateau. Mon grand regret sera toujours de ne pas avoir profité d’être là pour poursuivre jusqu’au mythique Cap Horn : la croisière en question, de 3 ou 4 jours, se réserve au moins un an à l’avance !

Ushuaia, ville du bout du monde, qui sait très bien assurer son dynamisme touristique en exploitant intelligemment cette situation géographique. « Ville la plus australe », etc etc. Même si Puerto William, de l’autre côté du canal de Beagle, en territoire chilien, mériterait davantage ce titre !

Donc, toujours un peu d’émotion à y repenser. Il faisait jour nuit et jour, ou presque. Une population locale joyeuse et festive, comme si l’influence argentine se sentait jusque là. Des touristes du monde entier, des baroudeurs, des voileux en escale, endroit bien cosmopolite bien intéressant.

Et pourquoi je vous reparle de tout ça aujourd’hui ?

Parce que je viens de lire un reportage sur Ushuaia, et qu’il m’a rendue nostalgique. Et je crois bien que sur mon blog voyage précédent je n’avais pas encore évoqué complètement mon passage à Ushuaia. Alors il est temps.

Ce coin de la Terre, éloigné de tout, pas vraiment hospitalier, coincé entre eaux froides, glaciers, canaux labyrinthes et ciels gris, a quelque chose de magique, une âme. Ce  n’est pas du tourisme ordinaire qu’on fait ici. Des bagnards y ont laissé leur peau. De nombreux marins aussi. Et on le ressent en permanence.

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Portez-vous bien.