Voyager sur l’Aranui, c’est sportif. En particulier à cause des nombreux transbordements…
Non pas que la partie hébergement ne soit pas confortable : tout est climatisé, les repas sont excellents, la boutique est bien achalandée [quant à la Vendeuse en chef…… beaucoup d’acheteurs masculins, dans cette boutique ;-)], des prises partout et un service régulier de blanchisserie (inclus dans le prix), thé et café à discrétion à longueur de journée…
En fait, le problème, si problème il y a, c’est que de ce bateau il faut bien en descendre et y remonter de temps en temps. Sur 14 jours, 2 jours de mer, donc 11 jours (attention aux histoires de bornes et d’intervalles, tout de même) de sortie, moins 3 où on est à quai, plus 4 où on sort 2 fois… Vous suivez ? bref, on a été souvent « transbordés »
Disons que l’activité Transbordement est indissociable de la croisière Aranui…
2 types de transbordements sur l’Aranui 3.
Le moins sportif : la barge. Comme pour un « débarquement ». Pour mer calme. Avec ouverture par l’avant. Tranquille. Donc, on ne l’a pas utilisée très souvent, tout simplement parce que cela suppose qu’on arrive sur une plage qui s’y prête…
Le plus drôle : la baleinière. Un mot d’ordre : faire confiance aux marins. Les consignes sont strictes : ne passer exclusivement que « entre 2 marins ». Deux ? Quatre en réalité : 2 d’un côté, 2 de l’autre. Soit ils vous aident à sauter, soit ils vous trimballent comme un paquet très très fragile.
Ne vous inquiétez pas, les gilets, on ne les a mis qu’une seule fois, la première fois qu’on a débarqué.
Là où ça se corse, c’est quelques fois à l’arrivée. A quai je veux dire.
En particulier pour un quai spécial, je ne sais plus où exactement. Spécialité : la vague casse à cet endroit-là précis, donc la baleinière monte et descend en permanence d’un bon mètre, le long du quai.
Descendre ? facile selon eux : « tu attends que la vague remonte le bateau, et tu sautes à quai ». Ben voyons. Ben si, c’est facile : dans tous les cas, vous les voyez les 4 marins, 2 à quai, 2 dans la baleinière, et bien, ils interviennent, et fermement, dès qu’il le faut.
Je vous l’avais dit, les marins il faut juste leur faire confiance, et tout va bien ! En plus ils sont sympas, patients, pas moqueurs et baraqués (je sais, je l’ai déjà dit, mais je ne m’en lasse pas)
On a tout « transbordé » : les bébés, les poussettes , les grands-mères (la doyenne a été magnifique, 87 ans !), les picnics, et tout et tout !
Bon, quand même, va falloir aborder les Marquises, AUSSI, maintenant qu’on a accosté….. Rendez-vous alors au prochain épisode.
Portez-vous bien.
Quel reportage !!!! Dans ces conditions, le terme « voyage » prend tout son sens. Et moi qui n’ai pas le pied marin, je me confierais les yeux fermés à ces beaux jeunes gens barraqués…
je te souhaite une belle et heureuse année amitiés
Bonjour Annie-Claude
j’espère que tu vas bien après tous ces déplacements, en attendant de pouvoir les photographier de plus près, j’ai mis une photo de flamboyants que tu avais publiée sur ton blog récemment sur mon fond d’écran pour rêver un peu ….
Coooool ;o)
Va falloir que je veille: Choupi déjà dans des gros bras musclés ! ;o)
Bon en même temps, elle va pas faire sa 1ère boom non plus sur l’Aranui !
Merci de tes attentions pour notre Choupi !
note: Pour Mathis, il en a des cheveux pour 6 semaines ! ;o)
On a l’impression que le débarquement a été assez « musclé » ! C’est plus une routine pour ces marins que autre chose.
une magnifique année à tous les passagers dont ce merveilleux bébé, et à ce blog qui me fait rêver.
Amicalement,
Jacqueline K.
Je sens que ça me plairait, ce genre de balade. Surtout le transfert avec deux marins de chaque côté !
Y’a pas eu du tout d’accident ?
Je suis hélas hérmetique à la béauté des muscles de rameurs de bateaux pour la peche aux baleines pour savourer toute la poésie de cette note…