Un bon magret au Porto, voilà un plat de fête « épate les copains » (ou qui vous voulez). C’est facile à réaliser, un bon plat qui a du goût et qui en jette ? avouez que vous en avez toujours rêvé 😉

En bonne gourmande du sud-ouest, j’aime le canard. Bien sûr parce que le canard propose une viande goûteuse, et que le goût j’aime ça. Mais aussi parce que le canard, c’est un peu comme le cochon, tous les morceaux sont bons. Tout se transforme, rien ne se perd !

Le magret de canard, c’est bien pratique. Facile à acheter, à conserver, à cuisiner, à déguster !! Avec une précaution tout de même : bien choisir son fournisseur, vérifier qu’il s’agit bien de canard français ! allez je vais être chauvine, il n’est bon qu’en Aquitaine, auquel je veux bien adjoindre le Gers… 😉
Pour ma part, je me sers chez Palmagri, une coopérative de producteurs de la région de Bazas. Je dois quand même avouer que les produits Palmagri sont distribués à côté de chez moi, ça aide.
Essayez aussi les petits producteurs sur les marchés, vous pouvez trouver des pépites.

Mais un magret au Porto c’est encore mieux 😉
Aujourd’hui, servi avec une sauce sucrée salée, un gratin de pommes de terre tout simple, nous nous sommes régalés.
Le magret est souvent servi avec des fruits, la chair du canard s’associant très bien avec des pommes, des pêches, des mangues… Là, j’ai voulu changer un peu, m’adaptant à l’hiver et… au contenu de mes placards et frigo 😉

Recette

Il faut, pour 4 personnes : 2 magrets de canard, 2 oignons détaillés en mini-cubes, 1 verre de Porto, 2 verres de jus d’orange, une poignée de brisures de framboises (surgelées), sel, poivre.

A l’aide d’un couteau, commencez par entailler le magret, côté gras, en faisant de grands quadrillages. De grandes entailles, quasiment jusqu’à la chair. Enduisez le côté chair de sel et poivre à votre convenance.
Dans une poêle chaude, à sec, posez les magrets côté gras. Le gras va fondre doucement, et la peau finit par devenir croustillante (vous ne goûtez pas, hein, mais vous le devinez rien qu’en voyant cette peau couleur caramel, prête à craquer). Alors, vous sortez les magrets de la poêle, videz l’essentiel de la graisse fondue avec une feuille de papier absorbant, et reposez les magrets dans cette poêle, côté chair cette fois. La longueur de la cuisson dépend du type de cuisson que vous souhaitez.

Quand vos magrets sont cuits, réservez-les dans un plat, en les maintenant au chaud.
Dans cette poêle, faites revenir les oignons, qui vont s’imprégner du reste de gras du canard, jusqu’à ce qu’ils deviennent translucides. Ajoutez alors le jus d’orange, le porto, les brisures de framboises, et laissez mijoter à feu doux le temps que la sauce s’épaississe (mais pas trop non plus. Si la sauce s’épaissit trop, rajoutez un peu de jus d’orange. Goûtez, ajoutez un peu de poivre si nécessaire.
Vous n’avez plus qu’à dresser vos assiettes. Pour le gratin, vous faites comme à votre habitude 😉

Quelques trucs

– J’aime le magret peu cuit, comme le montrent les photos. Par contre, la peau du magret aurait pu être moins épaisse, et plus croustillante. Je devais être pressée… 😉

– en réalité, je n’avais plus de porto… donc j’ai utilisé du Lillet Rouge… je consomme local, je vous le répète 😉 cela tombait bien, puisque le Lillet est parfumé aux agrumes !

– les petits grains des framboises disparaissent complétement, et ça c’est la bonne surprise du plat !

– mon gratin : des pommes de terre en lamelles fines, du lait, sel, poivre. La règle du jeu : je dépose les lamelles de pommes de terre dans un plat à gratin, je verse du lait de manière à recouvrir les dites lamelles, sel, poivre, et je remue tout avec les mains, jusqu’à ce que chaque lamelle soit mouillée de lait. Et je tasse un peu pour remettre les lamelles à l’horizontal. La seule précaution à prendre est donc de choisir un plat suffisamment grand pour ne pas en mettre partout en remuant. Plus léger, c’est difficile.

Que voulez-vous que je vous dise de plus ? si. C’était très très bon !