Ce jardin de corail est une pure merveille. Alimenté en permanence par l’eau de l’océan, il est à la température idéale pour le développement des coraux.

Il se situe le long du Tahaa Pearl Resort, à l’ouest de Tahaa.

Carte de Raiatea Thaa

Arriver au jardin de corail

Deux manières d’y aller faire un tour (en supposant que vous ne résidiez pas au Relais et Châteaux mitoyen du jardin de corail…) :

– utiliser une excursion en bateau qui vous y amène. Il y a quantité de prestataires, qui vont chercher leurs clients à Raiatea ou Tahaa.

– jeter l’ancre en face du jardin, le long des chambres sur pilotis de l’hôtel, et rejoindre le motu en annexe. C’est ce que nous avons fait cette fois-ci.

Jardin de corail - Tahaa

Donc, depuis le bateau, sur la gauche : l’hôtel ; entre les 2 motus, un passage : le jardin de corail, et dans le fond à droite, on peut deviner Bora.

Jardin de corail - Tahaa

Le principe du jardin de corail de Tahaa

Le principe consiste donc à accoster sur le motu de droite (en réalité, il y a 3 motus, mais je ne parlerai pas de celui de l’extrême-droite, donc je fais comme s’il n’y en avait que 2), et de longer l’eau en marchant sur le motu jusqu’à un endroit sympa (il y en a plusieurs) qui permette facilement d’échanger les chaussures (sandales plastiques ou tongs) pour des palmes et de passer à l’eau. Le « chemin » est composé de corail concassé, je ne conseille pas d’y aller pieds nus, sauf à être polynésien.

jardin de corail - Tahaa

Reste quand même à résoudre le portage des chaussures, pour ma part, je les mets sous mon lycra.

Je recommande fortement l’usage de gants, parce qu’il arrive qu’on s’agrippe à des coraux, et les coraux, ça coupe !!! je porte des gants « de jardinage », les plus souples possible.

D’autres ont bricolé une ceinture nylon équipée de mousquetons.

Pour l’appareil photo (étanche, anti-choc, je crois qu’il faudra que j’en parle une autre fois), on le porte dans un « brassard », en réalité c’est un étui à lecteur mp3. Mon chéri le porte autour de la cuisse, il parait que c’est plus pratique….

Bon, on rampe enfin comme on peut (parce que marcher avec les palmes, c’est toujours très drôle mais pas très pratique non plus) jusqu’à ce que la hauteur d’eau permette de nager. Et c’est à ce moment que le vrai spectacle commence.

La descente du jardin de corail

Une fois les palmes aux pieds, il s’agit de se mettre à plat ventre le plus vite possible, disons avec de l’eau à mi-mollet, pour voir les poissons encore de plus près. Aussi parce que marcher avec des palmes… bof 😉

On se laisse porter par le courant et on ouvre tout grand les yeux. Le courant est moins fort sur les côtés qu’au milieu du hoa. Donc, pour les débutants, n’hésitez pas à nager sur les bords, vous avez pied et le courant n’est pas fort.

jardin de corail - Tahaa
coraux appelés « cornes de cerfs »
jardin de corail - Tahaa
Le corail de feu, à éviter.

Ci-dessus, le fameux corail de feu. C’est beau, c’est presque jaune fluo sous l’eau, mais il vaut mieux ne pas toucher, parce que ça brûle et c’est urticant. A bon entendeur…. Vous comprenez mieux pourquoi je porte des gants…

Je rappelle que le corail ça coupe, et qu’il est courant de se « frotter » un peu les jambes ou les genoux contre les coraux. Un seul remède une fois hors de l’eau : le citron. On coupe un citron en 2, et on frotte la plaie avec la pulpe du citron : ça pique, mais c’est le plus efficace !

Une amie préfère porter des leggings usés, cela protège bien les jambes et les genous.

Le lycra, c’est surtout pour éviter les coups de soleil dans le dos. On passe facilement 2 heures à palmer dans ce jardin, et le dos à fleur d’eau pendant tout ce temps…. ça pourrait faire mal….

Et si on pouvait éviter de marcher sur le corail avec ses palmes… hein !!!! les coraux vous remercieront

Le courant nous porte, dans un labyrinthe de coraux. Voilà, il suffit de se laisser porter…..

A bientôt pour la suite….